L’encyclique Laudato Si du pape François nous rappelle que si “les déserts extérieurs se multiplient dans le monde, c’est parce que les déserts intérieurs se sont généralisés”, la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Des comparaisons comme celle-ci, utilisées par le Pape François pour comprendre les réalités spirituelles, ont également été utilisées par notre Fondateur. C’est pourquoi, dans cette neuvaine, nous nous inspirerons des métaphores et des comparaisons avec la nature qu’il a utilisées, afin qu’elles nous aident à passer par le cœur des aspects de notre vie intérieure et qu’elles contribuent à notre nécessaire conversion écologique.

16 octobre. « A sa naissance (notre Congrégation) ne fut qu’un grain de sénevé, souvent menacé d’être étouffée; mais avec la bénédiction du Ciel et la haute et bienveillante protection de l’illustre et saint Évêque de Belley, Mgr Devie, d’immortelle mémoire, ce grain de sénevé a cru si rapidement, qu’il est devenu aujourd’hui un grand arbre. »  Frère Gabriel.

Prière (pour tous les jours)

Dieu, Un et Trine, précieuse communauté d’amour infini, apprends-nous à te contempler, comme Frère Gabriel l’a fait, dans la beauté de l’univers, où tout parle de toi. Réveille nos louanges et notre gratitude pour chaque être que tu as créé. Donne-nous la grâce de nous sentir intimement unis à tout ce qui existe. Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde et, comme Frère Gabriel, fais de nous des instruments de ton amour pour tous les êtres de cette terre, car aucun d’entre eux n’est oublié devant toi. Nous te demandons, Père, la glorification de ton Serviteur, le Vénérable Frère Gabriel Taborin, en nous accordant par son intercession la grâce que nous demandons … (on dire les noms des personnes pour lesquelles on souhaite prier). Nous le demandons avec insistance par notre Seigneur Jésus-Christ. AMEN.

17 octobre. « C’est une bien douce satisfaction pour nous, N.T.C.F., de voir que les rameaux de cet arbre, qui nous est si cher, s’étendent dans un grand nombre de diocèses, et que, sous leur ombre bienfaisante, viennent s’abriter des milliers d’enfants. » Frère Gabriel

18 octobre. « Puisse-t-il grandir encore, afin de pouvoir servir d’abri à un plus grand nombre de jeunes âmes, que le vent des passions menace de dessécher et de brûler, même dans le jardin de l’Église, où la grâce du baptême les a placés ». Frère Gabriel

19 octobre. « Oh! oui, puisse-t-il, cet arbre objet de notre sollicitude, s’étendre de plus en plus, et pousser des racines profondes dans la piété, l’humilité, la pureté et l’obéissance, et être constamment arrosé des eaux vivifiantes de la grâce. » Frère Gabriel

20 octobre. Puisse-t-il aussi être incorruptible au milieu des intempéries des passions, et résister aux ennemis qui chercheraient à le renverser. Puisse-t-il enfin ne porter que de bons fruits. Tel doit être aussi le vœu de tout bon Frère de la Sainte-Famille. Frère Gabriel

21 octobre. « Semblables à un ruisseau, qui s’en va à la mer comme à son centre, nous devons aussi retourner à Dieu, qui nous a créés. C’est ce que nous devons nous proposer dans la conduite générale de notre vie et dans toutes nos actions. » Frère Gabriel

22 octobre. « De même que le ruisseau allant à la mer, ne s’arrête ni parmi les cailloux et les épines qu’il rencontre, ni dans les canaux de métal ou de pierre qu’il parcourt, ni contre les rivages tout couverts de verdure et de fleurs, il franchit tous les obstacles qui apparaissent s’opposer à son passage; de même aussi, N.T.C.F., nous ne devons point nous arrêter dans la voie qui même à Dieu: le démon, le monde, la chair, les contradictions, les souffrances, rien, en un mot, ne doit nous empêcher de pratiquer les vertus qui nous conduisent à Dieu, notre souverain bien ».        Frère Gabriel

23 octobre. « Le ruisseau paraît toujours inquiet; on dirait qu’il murmure et se plaint d’être encore éloigné de la mer. Ah! si nous aimions Dieu, nous craindrions d’en être éloignés, et nous serions bien aises de quitter cette terre d’exil, afin d’être plus tôt réunis à ce bon Père. » Frère Gabriel

24 octobre. « Soyons donc nous-mêmes tranquilles, N.T.C.F., sur notre avenir, touchant les choses temporelles. Si Dieu permet que les oiseaux aient des nids et les renards des tanières; s’il nourrit les reptiles de la terre et prend soin des plus petits insectes, abandonnera-t-il ceux qui ont fait ou qui veulent faire vœu d’être à lui dans le saint état religieux? »         Frère Gabriel